On the road in Bulgaria


Préparatifs

Le territoire bulgare n’est pas très grand, un cinquième de la France, mais l’état de ses routes qu’encore des clichés nous annonçaient comme déplorables m’avait conduit à prévoir de courtes distances entre chaque étape. Outre Sofia, sa capitale, que nous avions pris comme point d’arrivée et de départ, nous avions prévu six étapes ce qui pour un périple de trois semaines nous permettraient de donner du temps au temps afin de mieux s’imprégner de la richesse du patrimoine et de la vie locale.

Côté cartographie routière, Navteq et TeleAtlas proposent une très faible couverture du pays ce qui ne permet d’avoir que le réseau des routes principales et uniquement Sofia en ville détaillée. Sur 2007.01 TeleAtlas annonce 17% du réseau routier, Navteq 15% de la population couverte soit 23% du réseau routier mais en comparant les cartes on s’aperçoit finalement que peu de différences les séparent. La bonne surprise viendra de MioMap pour lequel Mio, bien que proposant du TeleAtlas pour la plupart des pays, a eu la bonne idée de s’adresser à des cartographes locaux pour les pays de l’Est. Ainsi la carte de Bulgarie bien plus complète que celles proposées par les deux ténors du marché est éditée par la société MMCN Ltd. La cartographie ne comporte que Sofia comme ville détaillée mais le réseau routier, qui pour la Bulgarie doit avoisiner les 44.000 kms, semble plus dense et comporter les routes secondaires du moins celles qui sont jugées comme praticables. 

Côté carte papier j’avais eu la mauvaise idée d’acheter une carte d’un grand éditeur français dont je tairais le nom par charité sans en avoir vérifié auparavant la fraîcheur. Au bilan cette carte, bien que plus complète que les cartographies numériques, s’est montrée inutilisable. Datée de 1994 non seulement il y manquait les routes crées depuis mais certaines villes y étaient introuvables. Il fallu donc se tourner vers internet pour dénicher une carte bulgare qu’il ne restait plus qu’à calibrer afin de l’utiliser avec Ozi en cas de besoin. De même internet fournira un fichier Names contenant tous les noms de lieux bulgares avec leur géoréférencement.

 

Outre un réseau routier supposé déplorable, des cartes numériques de Bulgarie parcellaires, reste la dernière difficulté et non des moindres : la lecture des panneaux de signalisation quand panneau il y a. Le Bulgare est une langue slave qui a la particularité d’utiliser l’alphabet cyrillique (comme en Russie à qui la Bulgarie a donné son écriture). Si les grands axes, les lieux touristiques et les grandes villes sont généralement indiqués en alphabet cyrillique et latin, ce n’est pas du tout le cas en rase campagne et ce n’est même jamais le cas quand on se perd !

Il faut donc pour déchiffrer une indication transposer les lettres une à une en alphabet latin. En général cette étape suffit pour les noms de villes qu’il est alors possible de lire voire de prononcer (mais pas forcément suffisant pour se faire comprendre quand il faut demander sa route car toutes les lettres ne se prononcent pas comme chez nous), pour les autres indications c’est plus compliqué car on obtient bien un mot mais on n’a toujours pas sa signification !

Pour gagner un peu de temps sur le terrain j’ai donc repris ma carte bulgare Ozi qui était exclusivement en cyrillique pour y reporter la traduction en alphabet latin des principales villes, ce qui a évidemment occasionné quelques soirées de travail .. 

 

Pour la cartographie des villes comme Veliko Tarnovo, Varna, Plovdiv ou Bansko il faudra aussi utiliser Ozi et la méthode traditionnelle de réalisations de cartes. Heureusement un site bulgare publie les plans de ces villes et il ne restera plus qu’à réaliser l’étape de calibrage.

page précédente | page suivante



Accueil | Préparatifs | Sofia | Koprivchtitza | Veliko Tarnovo | Trjavna | Varna
Nessebar | Jeravna | Plovdiv | Chiroka Laka | De Plovdiv à Bansko via Jakoruda | Bansko | Rila | Melnik