On the road in Bulgaria


Plovdiv

Miomap est sympa, la cartographie n’est pas complète mais il nous indique l’état des routes ;-), bon Rte mauvais état, mieux vaut éviter alors !

 

 

Plovdiv est la seconde ville de Bulgarie, l’ancienne cité a été construite sur une colline. Et partir à son assaut en voiture est un véritable défi. En effet les ruelles constituées de gros pavés irréguliers y sont toutes escarpées, elles sont pour la plupart en sens uniques et finissent en général en cul de sac en haut de la colline ou débouchent sur un escalier. Bref un vrai labyrinthe. Je pense que si un jour la vielle ville est cartographiée les gps n’auront pas de mal à calculer un itinéraire car il ne doit y avoir la plupart du temps qu’un chemin possible d’un point A à un point B. Au bout du second cul de sac (hélas ma carte Ozi ne les indique pas) il faut se rendre à l’évidence, sans l’aide d’un quidam qui connaît le quartier le destination risque de rester inaccessible quelque temps, le comble c’est que nous sommes à 450 mètres de celle-ci (à vol d’oiseau). Je vois des policiers à qui je demande ma route, voyant mon scepticisme à leur explication, un bulgare à qui j’adresse à nouveau toute ma gratitude se propose de monter avec nous pour nous guider à travers ce véritable dédale. Prudent j’active le trace log d’Ozi, on ne sait jamais cela pourrait servir. Dix minutes plus tard nous voici enfin près du but, enfin presque car un policier nous bloque le passage. J’essaie de lui expliquer en anglais que nous avons réservé un hôtel dans le coin, en vain, je lui montre le bon d’échange écrit en bulgare, pas de chance il n’arrive pas à lire (je suppose qu’il a oublié ses lunettes), bref il ne veut rien savoir. Notre guide providentiel engage alors des pourparlers qui vont durer cinq bonnes minutes avant que le passage ne soit enfin libre ..

Plovdiv a conservé un ensemble assez exceptionnel de maisons aux façades peintes.

Mais aussi des vestiges antiques comme ce théâtre découvert seulement en 1972 lors de travaux de démolition.

 

Et des traces de l’occupation turque avec la mosquée Imaret. Les Bulgares sont restés sous domination ottomane près de cinq siècles jusqu’à leur libération par les Russes en 1878 d’où les fraternelles relations entre les deux pays .. malgré les 40 ans de communisme.


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