2. OBJECTIF ET PRISE DE VUE

2.3. L’exposition

L’exposition est la quantité de lumière qui traverse l’objectif et atteint le détecteur (CDD) pendant le temps de pose. Celui-ci peut-être réglé automatiquement par l’appareil (de 1/ 4 à 1/ 500 de seconde) par une mesure pondérée centrale de la quantité de lumière ou bien alors sélectionné manuellement à 1/ 8, 1/ 16, 1/ 30, 1/ 60, 1/ 125, 1/ 250, 1/ 500 de seconde. L’appareil ajuste alors en conséquence l’ouverture pour laisser passer assez de lumière. On peut utiliser les temps de pose courts, 1/125 par exemple, pour saisir des sujets en mouvements sans flou.

Voici quelques recommandations extraites de Lone star préconisées pour le 1680 :

1/8 de seconde : Support obligatoire pour que l’appareil soit stable. Utilisation du retardateur recommandé. Préconisé en cas de faible luminosité. Une bonne vitesse pour les portraits. Risque faible de flou si léger mouvement.

1/15 de seconde : Support encore recommandé pour la plupart des gens, sauf pour certains photographes capables d’assurer une grande stabilité à cette vitesse en focale normale ou grand-angle. Préconisé en cas de faible luminosité.

1/30 de seconde : Plus petite vitesse recommandé pour une prise de vue appareil à la main.

1/60 de seconde : Bon pour des prises de vues extérieures en cas de ciel nuageux, sujets à l’ombre, sujets à contre-jour. Utile aussi sur scène en forte lumière. Un peu moins de risque de flou qu’en 1/30 de seconde.

1/125 de seconde : Bien à l’extérieur en lumière du jour. Donne assez d’ouverture pour une bonne profondeur de champ. Généralement pas de flou si léger mouvement, en cas de marche, d’enfants qui jouent ou d’action modérée.

1/250 de seconde : Bien pour figer des actions rapides. Course moyenne, nage, vélo, animaux en mouvement, sports modérément rapides. Très tolérant pour les bougés mais profondeur de champ souvent moindre qu’en 1/125 de seconde.

1/ 500 de seconde : La plus grande vitesse disponible sur l’appareil. Bien pour figer des actions rapides comme des courses, sauts, voitures en circulation, joueurs de basket, coureurs cyclistes. Comme le 1/250 de seconde réduit la profondeur de champ.

En cas de contre-jour (sujet éclairé par l’arrière, neige) on préfèrera ajustée l’exposition manuellement de telle façon que le diaphragme soit plus ouvert (curseur vers le haut). Le curseur permet de corriger la valeur d’exposition automatique de l’appareil suivant une échelle de +1.5 à –1.5 par pas de 0.5EV (7 graduations, valeurs indicatives car non spécifiées dans la documentation). Le contrôle du réglage est normalement facile puisque immédiatement vérifiable sur l’écran LCD sauf parfois où l'écran ne reflète pas ce changement et ce sans que je m'en explique la raison. Si le sujet photographié est situé sur un fond sombre on réduira d’autant l’ouverture du diaphragme (curseur vers le bas).

Le pictogramme sousexpo.gif (1018 octets) prévient l’opérateur en cas de sous-exposition, image sombre avec perte de détails. Il en est de même en cas de surexposition surexpo.gif (1022 octets), image trop lumineuse.

exposition.gif (1697 octets) L’exposition manuelle permet en fait d'ajuster la valeur d'exposition automatique. On peut déplacer le curseur qui est d'abord sur la position auto suivant une échelle graduée. Les valeurs de corrections d'EV ont été déterminées empiriquement. + EV sous-expose et - EV surexpose.